Sol, l'incarnation du soleil et de l'Orient, apparait souvent en buste au revers d'assez rares monnaies. Ce culte semble tardif, mais prendra un essort considérable au cours du IIIe siècle :

Denier de Trajan, vers 117, (Classical Numismatic Group)

Septime nous le montre accompagné de lla légende PACATOR ORBIS, le pacificateur du monde :

Denier de Septime Severe, vers 208 (Classical Numismatic Group)

Nous pouvons aussi le voir dans son quadrige sur des monnaies de Caracalla :

Antoninien de Caracalla,

Sous sa forme orientalle ELAGABAL ou Baal, il est représenté par la pierre tombée du ciel et rapportée à Rome par son grand prêtre, l'empereur que nous connaissons sous un nom qu'il n'a jamais porté : Elagabal :

Auréus d'Elagabal, vers 218-219, (Numismatic Ars Classica)

Il est également présenté sous une forme plus en accord avec la religion romaine :

Sesterce d'Elagabal, vers 220, (Classical Numismatic Group)

Il est très présent sur les monnaies de Severe Alexandre, le cousin d'Elagabal, mais exclusivement sous une forme romaine.

As de Severe Alexandre, vers 233, (Classical Numismatic Group)

Il apparait égallement en pied sur les monnaies de Gallien, de Postume et d'Aurelien :

Denier de Gallien,

Postume représente une nouvelle fois Sol en buste :

Antoninien de Postume,

Sous Quiétus, puis Aurélien et Probus, apparait "SOL INVICTVS" divinité sur laquelle le christianisme de Constantin va s'appuyer.

Antoninien de Quietus, vers 260-261, (Tkalec AG)

Antoninien d'Aurelien, vers 270-275, (Busso Peus)

Antoninien d'Aurelien, vers 270-275, (Collection Frédéric Weber)

Antoninien d'Aurelien, vers 270-275, (Busso Peus)

Antoninien de Probus, vers 276-282, (Busso Peus)

Antoninien de Numérien, vers 283-284,

A l'avers d'un quinaire de Dioclétien, nous voyons son buste accolé à celui de Sol, radié :

Quinaire de Diocletien, vers 285, (Numismatic LANZ)

Sol Invictus est la principalle divinité présente sur le monnayage de Constantin. La date de sa renaissance, le 25 décembre sera d'ailleurs donnée pour la date de la naissance du Christ. L'empereur baptisé sur son lit de mort était plus un adorateur du soleil qu'un véritable Chrétien.

2 scrupules d'or, Constantin, vers 312, (Numismatic Ars Classica)

Frédéric Weber

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